Coach Professionnelle certifiée

Hyper empathique, attention danger !

On parle souvent de l’empathie et je voudrais attirer votre attention sur le danger de l’être trop.

J’ai toujours été très (trop) empathique. Je ressens l’ambiance d’un repas ou d’une réunion avant même que les personnes ne parlent, je flaire la moindre tension ou gêne. Véritable éponge émotionnelle !

Mais ce que je n’avais pas compris c’est que j’absorbais les émotions des autres et me mettais en quête de prendre leur problème et d’apporter des solutions. Je n’attirais que des gens qui avaient des problèmes et avaient besoin de moi pour les résoudre. Si je sentais une seule personne triste ou à l’écart lors d’un repas, cela pouvait gâcher ma soirée et capter toute mon attention. Cela devenait lourd dans ma vie quotidienne. J’aspirais toujours à de la légèreté sans jamais la trouver.

Quand j’avais un trop plein, je pouvais adopter un comportement de fuite ou d’évitement émotionnel. J’avais un tel besoin d’harmonie, sans conflit, que je préférais fuir ou couper les ponts plutôt que devoir gérer des émotions que je ne savais pas gérer, peur d’être submergée, de me sentir impuissante et de rompre cette paix si nécessaire pour moi.

 

L’empathie est une excellente qualité dans mon métier d’accompagnement qui me permet de me mettre à la place de l’autre et de le comprendre plus facilement mais trop d’empathie peut conduire à un surmenage émotionnel, de la fatigue, des problème de sommeil, de l’irritabilité etc.

Voici les solutions que j’ai mises en place et qui m’ont aidé à sortir de ce rôle :

1- Tout d’abord ma formation de coaching m’a permis de ne pas calquer mes solutions mais d’amener mon interlocuteur à trouver les siennes. L’écoute active et le questionnement amènent vers l’autonomie et empêche la dépendance.
2- Apprendre à bien me connaitre, mon fonctionnement, mes besoins et discerner si l’émotion ressentie est la mienne ou celle de l’autre (l’intelligence émotionnelle)
3- Est-ce que je me comporte en sauveur pour le sortir de son problème ? si oui, je traite mon interlocuteur en victime, encore plus dépendant de moi. A-t-il émit une demande précise ou avait-il juste besoin de parler ?
4- Enfin je suis attentive à 4 points pour être disponible pour l’autre mais pas à sa disposition.

Si je n’ai pas assez d’énergie pour moi, je ne peux pas en donner à l’autre. Je ne peux pas aider les autres au détriment de mon énergie.
C’est moi d’abord !

Quand je suis avec une personne

·      Suis authentique, aligné entre ce que je ressens ? pense ? et dit ?

·      Suis-je à l’écoute de moi-même ? de quoi j’ai besoin ?

·      Suis-je stimulé par cette relation ? Est-ce je me sens boosté ou est-ce que l’autre pompe toute mon énergie ?

·      Suis-je vraiment disponible ? ou est-ce que je me force pour faire plaisir et pense à ma to do list ? est-ce que je me garde assez de temps pour moi ?

N’hésitez pas à suspendre une conversation trop intense ou à prendre un temps de réflexion avant de donner une réponse.

 

En résumé, dés que vous ressentez trop d’émotions, revenez à vous, observez les et laissez-vous guider par leurs messages.